Qui suis-je ?

Si de mon parcours

… je devais dégager une trame, ça serait le goût pour la recherche, comme une forme de quête. Vers quoi se sont portées mes recherches ? Avant tout vers la souffrance et comment trouver des solutions pour que nous, êtres humains sur cette terre, puissions les comprendre, y donner du sens et y remédier dans la mesure du possible. Et ceci pour tendre vers plus de liberté, de légèreté, de sérénité, en résumé, tendre vers la réalisation de soi, la pointe de la pyramide de Maslow…

De formation scientifique, c’est d’abord en devenant vétérinaire, puis chercheur en microbiologie, que j’ai cherché à comprendre l’origine de certains maux du vivant. La maladie avait le visage d’un microbe sous le microscope de laboratoires… Des virus, puis des bactéries alimentaires aux fonctionnements complexes et fascinants. Mais tout comme nous avons découvert avec le séquençage qu’au moins 80% de notre ADN était non codant (appelé d’ailleurs un moment « junk DNA » – « ADN poubelle »), laissant certains sur leur faim… aussi précises qu’étaient toutes ces connaissances médicales, elles ne répondaient pas à ma question du départ : Quel sens à la vie, à la souffrance, et comment trouver l’épanouissement ?

J’ai donc continué à chercher à travers un travail intérieur, en essayant de garder un esprit « scientifique ouvert », c’est à dire en mettant de côté le plus possible certaines croyances. J’ai confronté mes croyances aussi à d’autres civilisations par le voyage, en travaillant dans la recherche pour le développement, expatrié en Asie.

Ces voyages m’ont énormément enrichi, m’ont aidé à « voyager vers moi-même »,  et aussi à prendre conscience de mes valeurs occidentales. Même en m’intéressant à la médecine chinoise, en pratiquant et en devenant enseignant de Qi Gong, j’ai réalisé que l’occident avait aussi à apporter au monde certaines valeurs intéressantes, que tout n’était pas à chercher toujours « ailleurs »…

De retour en France, j’ai rejoint la fonction publique dans les services vétérinaires. Pendant 7 ans, j’ai été responsable d’une équipe de 17 personnes, passionnant laboratoire de recherche pour expérimenter les rapports humains et leur complexité quand on est en posture de management ! J’ai eu la chance de démarrer ma formation en Gestalt à cette période et d’avoir eu le soutien de mes collègues de travail pour faire évoluer ma façon de manager et en faire profiter l’équipe.

Ma formation en psychothérapie

Après quelques années de pratique de psychothérapie par diverses méthodes, c’est en 2007 que j’ai découvert la Gestalt lors d’un stage de groupe. J’ai eu le sentiment de trouver dans cette approche quelque chose de fondamentalement humain et de profond dans la capacité au changement qu’elle apporte.

Je me suis ensuite formé à l’École Parisienne de Gestalt de 2009 à 2014. Je pratique depuis 2014. J’ai fini ma spécialisation de 3ème cycle en 2017, portant sur les relations d’objet et l’approche corporelle. Elle intègre dans la pratique Gestaltiste un travail spécifique sur les processus corporels et les relations d’objets, qui pour simplifier sont les relations que nous entretenons avec les représentations de nous-même et des autres.

Parmi les thèmes que j’ai approfondis, il y a le trauma et les violences, que j’aborde plus spécifiquement avec certains outils comme l’EMDR-DSA (Eye Movement Desencitization and Reprocessing, désensibilisation et retraitement par le mouvement des yeux), la SE (Somatic Experiencing®), le REDAMC (rêve éveillé dirigé à médiation corporelle) ou l’EFT (Emotional Freedom Technique).

Je m’intéresse également tout particulièrement à la relation homme-animal, aux questions éthiques qui s’en dégagent, mais également à nos animaux de compagnie et aux liens particuliers que nous entretenons avec eux.

Je suis membre de la Fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse (http://www.ff2p.fr) et de la Fédération des Professionnels de la Gestalt-Thérapie (https://www.fpgt.fr).

Ma pratique est soumise à un code de déontologie et supervisée.

Aujourd’hui, je trouve du sens à transmettre ce qui m’a été profitable pour que d’autres personnes puissent y trouver un intérêt dans leur parcours, leur « quête intérieure » qui prendra un chemin propre à chacun et chacune.

Comme le disait Krishnamurti, « truth is a pathless land » – la vérité est un pays sans chemin