Les origines de la Gestalt-thérapie
La Gestalt
trouve sa source dans la psychanalyse, puisque ses deux principaux fondateurs, Fritz et Laura Perls, ont démarré comme disciples de Freud.
Toutefois, dès 1936 lors de leur exil en Afrique du Sud, ils posent les bases d’une théorie qui se démarque radicalement de celle de Freud, avec comme angle de vue principal la relation entre un organisme et son environnement, notamment la manière dont un organisme va s’orienter vers son environnement pour répondre à ses besoin (saine agressivité etc).
Au fil des années, de nombreuses influences sont venues compléter les bases de ce courant de psychothérapie :
La Gestalt-thérorie -la subjectivité de la forme dont la représentation en précède la vision-, l’existentialisme, la phénoménologie, les approches corporelles -notamment les influences de W. Reich dans le parcours de Perls-, mais aussi une dimension plus sociale apportée par Paul Goodman, et l’apport de la théorie du champ. On trouve aussi une influence orientale -pratique zen, toïsme- avec le travail sur les polarité, l’importance de l’ici et maintenant, de la présence, de l’awareness, de l’être. Pour en savoir plus voir l’article « Gestalt et Qi Gong ».
La richesse de cette approche est qu’elle permet d’intégrer la personnalité et les spécificités de chaque thérapeute, tout en gardant au centre de sa pratique l’observation du « contacter », du « contact » de l’organisme vers son environnement.
Don’t push the river, it flows by itself
– Ne poussez pas la rivière, elle coule par elle-même