Films et séries
Jusqu'au bout, le suspense restera intense…
…et je resterai suspendu aux séquences passant d’une époque à l’autre, puis plus tard d’un monde à l’autre de cette série hors norme…
L’intensité du jeu des acteurs, de la musique et les intrications sans fin du scénario approchent le génie et la perfection. Les créateurs ont orchestré les mouvements au millimètre, dévoilant petit à petit juste ce qu’il faut pour rester en haleine jusqu’à la dernière seconde du dernier épisode.
Je me suis tellement régalé en suivant Dark que j’ai eu envie de rédiger ce document avec l’idée d’apporter un regard un peu « psychologique et philosophique » sur cette série, sans grande prétention…
Les Contraintes existentielles
Dark, c’est avant tout une aventure au centre de l’humain, au centre des contraintes existentielles : 1- La finitude
NB : spoiler. Ne lisez que si vous avez vu la série, y compris la saison 3…
Bien sûr, la donnée existentielle en premier plan dans la série, celle qui sous-tend tout le scénario, est la finitude, la mort, et avec elle le temps qui passe. Ce n’est pas la première série à utiliser les recherches en astronomie et en physique quantique pour théoriser le voyage dans le temps, pour éviter la mort d’un proche, ou l’apocalypse. Mais il se fait ici de manière beaucoup plus subtile que dans les films de science fiction plus connus, à la « stargate », « interstellar », ou « l’armée des douze singes » etc.
Ici, tout démarre avec une « banale » enquête policière suite à une disparition d’enfant, à Winden, en Allemagne.
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